Déménagement

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Seven Skeletons found in the yard (Petit Polar n°448)

Sept squelettes dans le grenier ! En voilà de la scène de crime et sur un rythme calypso s'il vous plaît.

Et n'oubliez pas votre Petit Polar n°447 du côté de chez K-Libre.

Goodbye Earl (Petit Polar n°446)

La chanson Goodbye Earl de Dennis Linde a d'abord été enregistrée par le groupe Sons of the Desert et devait figurer sur leur deuxième album, mais entre temps les Dixie Chicks s'en sont emparé pour leur 5ème album : Fly. Bon, quoi qu'il en soit il semblerait que Earl soit un blaireau et qu'il ait eu quelques problèmes...

Et n'oubliez pas votre Petit Polar n° 446 du côté de chez K-Libre

Un abonnement, un cadeau (19)

Pour ce 24e numéro, toute l'équipe de L'Indic fait son cinéma et vous propose une séance en salle obscure, avec la participation de Dominique Forma, Sébastien Gendron, Nicolas Lebel et Jean-Hugues Oppel. Julius Marx, de son côté, entame un feuilleton pour vous raconter son aventure de l'adaptation de Retour en Afrique de Chester Himes. Vous trouverez bien sûr nos habituelles chroniques, des bandes-originales, une nouvelle photo d'auteur "When we were young" et un focus sur Malcolm Mackay.

Côté interview, Aurélien Molas et la création de sa société de production, François Médéline et la scénarisation de Pike de Benjamin Whitmer, Caryl Férey sur Zulu : chacun revient sur  son expérience cinématographique.

Pour vous préparer au festival Mauves en Noir, nous offrons aux 5 plus rapides de nos (ré)abonnés le roman de Simone Buchholz, Quartier rouge, en partenariat avec les éditions Piranha (nous ne serons pas sans reparler du travail de cette maison).

Pour vous abonner, il suffit d'envoyer un chèque de 28 euros (4 numéros par an) à l'ordre de Fondu Au Noir, 2 rue Marcel Sembat - 44100 NANTES.

Cortex (Nicolas Boukhrief, 2008)

5 ans après son polar Le Convoyeur (2003), à la forte ambiance légèrement déconnante avec une brochette d'acteurs de haut vol, Nicolas Boukhiref tourne un film avec André Dussolier dans le rôle d'un flic retraité atteint d'Alzhzeimer. Une réussite lente et flippante.

Le film est subtil, à la fois tendre et dur. Boukrhrief sait planter des ambiances et Dussolier est bon dans le rôle du policier grabataire. Les quelques longueurs font partie intégrante du processus qui rend le film et son personnage attachants. La performance de l'acteur ne doit pas faire oublier les seconds rôles qui sont impeccables. Le choix de narration et la façon de filmer (plus sobre que dans Le Convoyeur) a quelque chose de perturbant, non pas en terme cinématographique, mais en émotions. Le film navigue entre drame et comédie.

Emeric Cloche.

Blood In My Eyes (Petit Polar n°444)

Le sixième album de Sum 41, Screaming Bloody Murder (Island Records, 2011) se focalise sur le polar, c'est ce que l'on appelle un concept album... un album dont tous les morceaux tournent autour d'un même sujet ou d'un même univers. Blood In My Eyes a été mis en image en 2012 par Michael Maxxis.

Et n'oubliez pas votre Petit Polar n°443 du côté de chez K-Libre.

Les Lyonnais (Olivier Marchal, 2011)

Olivier Marchal continue son exploration des personnages de gangsters et de flics dans un style à la fois réaliste et très cinématographique. Du réalisme à la Zola, avec beaucoup d'effets. Cette fois-ci c'est aux gangsters qu'il s'intéresse le plus.

"-Vous êtes obligé de faire ça ici ?

-On est juste des cons de flics, Serge, on fait où on nous dit de faire."

Les personnages ont des conflits internes simples et la réalisation est pleine d'effets (mouvements de caméra, dialogues chocs, musique). C'était déjà le cas des précédents 36 Quai des orfèvres et MR 73. Olivier Marchal est sur le fil, toujours près d'en faire trop. Les Lyonnais, c'est du polar nerveux avec du personnage buriné et inscrit dans la mythologie du genre.

"-Subir ou trahir, c'est ça ?
-C'est ça."

Le film joue sur deux époques différentes et retrace l'histoire du Gang des Lyonnais en s'attachant plus particulièrement à un de ses membres. Le passé et le présent n'ont de cesse de s'entremêler. Le contrat moral, ce que l'on a fait et qui nous forge, ce que l'on a fait et dont on arrive pas à se débarrasser, est un des leitmotiv du polar. Les belles paroles et ce qu'il en est... Tout cela est au rendez-vous.

Emeric Cloche.