Hafed Benotman au resto-littéraire

vendredi 30 septembre 2011

Comme souvent la soirée resto débute par un apéro vin rouge-saucisson à la librairie L'Etoile Polar. Hafed commence quelques signatures... enfin, pas là sur la photo, mais plus tard...


À l'intérieur la foule en délire...


À l'extérieur aussi...


Et pour finir au 58 rue de la Bastille, une séance photo pour le magazine Nantes Passion, qui va prouver que les lecteurs de polar sont des gens comme les autres, ou presque. (© Régis Routier)


Au restaurant Le Montesquieu, un espion regarde par la fenêtre.


À l'intérieur on discute. Avec Hafed, bien sûr la prison et l'enfermement sont les sujets majeurs. La vision du film Un prophète, de Jacques Audiard, provoquera quelques remous. Nécessité de réalisme dans une fiction, ou pas ?


Et puis chacun s'en retourne sur son chemin...

La réalité et la fiction (Petit Polar n°96)

jeudi 29 septembre 2011


À trop avoir le nez dans les polars on peut finir par mélanger réalité et fiction. Alors que nos vies c’est pas du cinéma, pas vrai ?

Our Life Is Not A Movie Or Maybe, Okkervil River



Et n'oubliez pas d'aller jeter les oreilles dans le Petit Polar n°95 Chez K-Libre.

Petit Polar n°94

jeudi 22 septembre 2011


Comme je vous le disais tout à l'heure du côté de chez K-Libre, Aux armes Et Caetera de Gainsbourg contient plusieurs petits polars (Voir aussi le PP n°51).

À la brigade des stups, Serges Gainsbourg



Et n'oubliez pas votre Petit Polar n°93 chez K-Libre.

L'un par Issy, l'autre par Ivry...

lundi 19 septembre 2011


Galop d'essai pour le festival En première ligne, qui s'ouvre dans 4 jours avec une programmation et une conception qui dénote d'un projet à part. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Philippe Villechalane, co-organisateur du festival et libraire (Librairie Envie de lire).

Les festivals et salons autour du livre ne manquent pas, d'autant plus en région parisienne, qu'est-ce qui vous a donné envie de vous y mettre, vous aussi ?

Le pourquoi c'est d'abord parce que nous savons, pensons, croyons, que les livres sont utiles, indispensables, d'abord à re-enchanter le monde puis à le changer, c'est aussi une histoire de rencontres, de volonté commune, d'affinités, d'amitiés.

Nous avons l'envie de ne pas faire un salon mais un festival, pas d'auteurs derrière des piles de livres à signer, mais des rencontres, des échanges dans un espace, ouvert, sympa, chaleureux, où les auteurs recevront les lecteurs/ découvreurs/ visiteurs, dans des fauteuils, des chauffeuses, canapés et autres causeuses, un programme dense, avec des changements de dernière minute bien sûr, n'oublions pas que c'est une première édition, et puis notre volonté c'est dans l'avenir, d'aller plus encore dans la ville, pas seulement près des lecteurs, mais dans les quartiers, avec les habitants, c'est aussi pour cela que nous organisons un vide-greniers littéraire, un troc, une bibliothèque éphémère, que nous avons travaillé pour qu'un livre naisse d'ateliers d'écriture.

Alors, il y en a plein des salons, tant mieux, il n'y en aura jamais assez, nous ne croyons pas vraiment aux préceptes de l'offre et de la demande, mais nous tenons fermement à défendre le possible du non possible, et puis, si certains sont formidables, aucun ne nous satisfaisait complètement, alors on s'est dit pourquoi pas, on pense qu'on a des choses à faire entendre, on fonce!

Les auteurs vont aller à la rencontre des participants, avec ce que nous avons appelé de façon un peu opaque un" objet transactionnel", qui donnera une gorgée de bière, qui une citation, qui du vin, qui mettra en avant un objet (gants de boxe, balance, ballon...) ou encore une paëlla, tout cela pour tenter de rompre avec les "sachants" et les "non sachants" et donc avec des formes de hiérarchie entre les uns et les autres.

Ce qui marque avant toute chose, c'est la diversité des auteurs invités pour ces journées. Comment s'est faite cette sélection où François Bon côtoie Stéphane Beauverger, Serge Halimi, ou encore Marin Ledun ?

Pour ce qui est de la diversité, elle tient d'abord au fait que nous sommes plusieurs, que si nous avons des intérêts communs, nous avons aussi des passions distinctes, que le fil rouge de ce festival qui laisse la part belle au noir, est la critique sociale, et que le noir est un véhicule particulièrement efficace car il permet de prendre des raccourcis, pas sur le fond mais sur la forme, il évite les notes de bas de page, les renvois, les références historiques, biographiques, bibliographiques souvent nécessaires et même indispensables dans une autre forme de littérature.

Et puis ce qui est intéressant c'est de tout faire pour tendre des passerelles, faire se rencontrer des femmes et des hommes qui se croisent peu, de se confronter, de se frotter même sur des sujets, des questions, des idées, des perspectives, et pourquoi pas rêvons un peu que des projets puissent émaner de ces rencontres autour d'une salle de débat, d'une table, d'un verre, d'une exposition, d'une pièce de théâtre. Nous avons surtout envie que des rencontres et des croisements aient lieu, et pour cela pas besoin de faire un catalogue le plus exhaustif possible des auteurs qui vendent, qui sortent un livre, qui sont médiatisés, malgré tout ce qui est mis en œuvre pour nous le faire croire, la valeur n'a rien a voir avec la profusion, ni avec la rareté, mais avec l'échange.

Nous espérons vendre beaucoup de livres, d'abord parce que nous installons une librairie de 100 m² durant ces trois jours, que nous avons travaillé à une sélection qui nous plaît bien, que le succès passe aussi par le fait que les auteurs invités fassent connaître leur travail, parce que les lecteurs doivent être heureux de découvrir, un auteur, un titre, un éditeur, une œuvre, une pensée...

Peut-être que le pas de côté que nous tentons permettra cela, de toutes les façons les sillons seront tracés pour les années à venir car nous voulons nous inscrire dans la durée. Et puis ce dont nous ne sommes pas les moins fiers, c'est les dizaines de "volontaires" disent certains de nous, quand d'autres disent les "bénévoles" et d'autres encore les "militants", au final peu importe, une centaine de femmes, d'hommes, de jeunes, de vieux, seront présents durant ces trois jours pour, ensemble, réussir ce festival et prendre du plaisir, c'est déjà une réussite ça, une vraie.

En tant que libraire, l'avenir du livre, vous le voyez comment ?

Pour ce qui concerne l'avenir du livre, nous pensons que ce n'est pas à part du reste de la société comme elle va, c'est dur, pour certains plus dur que pour d'autres mais que la résistance est là, des centaines de libraires indépendants se battent tous les jours pour ouvrir, assumer leur passion ou leur fonction, que des éditeurs font des choix exemplaires, courageux et prennent des risques, que des lecteurs enfin font le choix et parfois l'effort de se rendre dans ces librairies indépendantes, malheureusement de moins en moins nombreuses. Donc ce n'est pas foutu, mais cela passe par une prise de conscience, ce n'est pas par sympathie qu'il faut aller acheter ses bouquins chez des libraires, même si... mais surtout parce que sinon, demain, l'offre se réduira comme une peau de chagrin et que donc les idées seront sur le reculoir. Il faut que cette question interroge bien au-delà de la profession, la question posée concerne tous les acteurs de la vie politique, économique et sociale, les acteurs des collectivités publiques doivent prendre des décisions favorisant la culture du livre, de l'écrit, de son accès et de son maillage. Quand nous parlons d'offre, nous ne disons pas titres, parce que ça il y en a, développement personnel, cuisine, ésotérisme, pratique... et ils se portent bien, cela a sûrement à voir avec le fait que le présent est compliqué au quotidien et l'avenir pour le moins troublé, mais Livres !

Festival d'Ivry sur Seine, du 22 au 25 septembre 2011 (la liste des auteurs invités ici)

L'Île de Nantes avec Jean-Paul Jody

dimanche 18 septembre 2011

10h du matin, devant le Palais de Justice. En prenant par la rue Olympe de Gouges, c'est parti.

Dans le cadre des journées du patrimoine, Fondu Au Noir vous a embarqués en promenade dominicale. Merci à celles et ceux qui sont venus marcher avec nous sur les traces de l'Absence, la nouvelle de Jean-Paul Jody publiée dans l'Indic n°7. N'oubliez pas d'aller jeter un œil sur le site de l'auteur.

Halte devant le restaurant social Pierre Landais.



Hors champ, le blockaus au pied des immeubles de Portzamparc.



2h15 de promenade, arrivée sur le toit de l'école d'Architecture, au-dessus du bar l'Absence, que d'autres nomment "le chewing-gum" ou encore "le chamallow", mais qui a surtout donné son titre à la nouvelle de Jean-Paul Jody.

Un noyé assassiné ! (Petit Polar n°92)

jeudi 15 septembre 2011


Du point de vue polar Philippe Clay est responsable de La complainte des Apaches, générique de la série Les brigades du Tigre, mis en musique par Claude Bolling. À charge encore, un autre petit polar où monsieur Clay se glisse dans la peau d'un noyé.

Le noyé assassiné, Philippe Clay

Bouts d'Indic - n°2

mardi 13 septembre 2011


Cliquez pour voir en grand.

Jazz Assassin (Petit Polar n°90)

jeudi 8 septembre 2011


John Zorn est sûrement un peu frapadingue. Il joue du saxophone, il compose, il produit, il collectionne les photos abominables. Il revisite les musiques de film de façon très personnelle et il apparaît sur plus d'un millier de disques. Naked City, une de ses formations composée de Bill Frisell (guitares), Fred Frith (basse), Joey Baron (batterie), Wayne Horwitz (claviers), Yamatsuka Eye et Mike Patton (voix) balance une musique qui passe du jazz au punk rock mâtiné de death metal à la vitesse de la lumière. Notez au passage que Naked City (La cité sans voiles, 1948) est aussi un film de Jules Dassin...

Naked City, Trash jazz Assassin



Et n'oubliez pas le Petit polar n°89 chez K-Libre

Doux comme la mort, de Laurent Guillaume

mardi 6 septembre 2011

Laurent Guillaume est flic, un flic en activité, et un flic écrivain. Il y en a beaucoup, à force. Lui, c'est au Mali qu'il exerce pour encore quelques semaines. Ses deux premiers romans, Mako et Le roi des crânes, sont édités par Les Nouveaux Auteurs, maison d’édition affiliée au prix VSD. Laurent Guillaume raconte des histoires de flics, des enquêtes bien sombres, dit-on. Ce qui, mis bout à bout, a tout pour me laisser méfiante.

(Source photo ici)

Au Mali, on dit du cérémonial du thé : « Le premier thé est amer comme la vie, le second est fort comme l'amour et le dernier est doux comme la mort. »

Le nouveau roman de Laurent Guillaume vient de sortir à La Manufacture des Livres. Deux personnages – un flic et un tueur des services secrets surnommé Le messager – vont s’affronter à distance (temporelle et géographique). Les 50 premières pages (ma jauge de « Stop ou encore ») ont failli me laisser en plan. Le style assez lourd (vocabulaire, redondances, excès...) et ces deux gars, l’un meurtri par son histoire personnelle et l’autre impitoyable, ne m’intéressent pas. C’est sans doute le contexte géographique du roman, la chaleur de Bamako, les odeurs de thé, qui ont pris le pas. Les implications de cette histoire en quinconce apparaissent petit à petit, le roman prend corps. L’activité militaire et politique française en Afrique fait une toile de fond assez rare pour retenir l’attention. Les barbouzes montrent leurs dessous... avec comme point de départ les tentatives gouvernementales pour faire libérer un français pris en otage au Mali par Aqmi.

Doux comme la mort est un roman prometteur, car malgré les travers d’écriture et de certains choix scénaristiques, l’auteur construit une histoire honnête, sans pitié pour ses personnages. Il évite ainsi l’héroïsme bravache et la morale larmoyante, préférant l’action. On se prend à imaginer ce que pourrait donner ce roman dépouillé de ses clichés, pour ne laisser que la trame brute des collusions entre politiciens véreux, trafiquants et flics ripoux, le genre d’histoire qui finit pas loin d’une fosse à lisier...
Caroline de Benedetti

Laurent Guillaume, Doux comme la mort, La manufacture des livres, 2011, 18,90 euros, 344p.

Resto-littéraire 2#1

lundi 5 septembre 2011


Deuxième saison de ce rendez-vous à table et nous ouvrons les hostilités en vous proposant de rencontrer Abdel Hafed Benotman, auteur de roman noir que vous pouvez découvrir, par exemple, ici. Pour nous retrouver le 21 septembre 2011 à 20h30 au Montesquieu, pensez à réserver !

Les Petits Polars du dj Duclock (n°88)

jeudi 1 septembre 2011


J'espère que les vacances se sont bien passées pour tout le monde. Nous voilà repartis pour une deuxième saison de Petits Polars du Dj Duclock en partenariat avec le site K-Libre. Pour débuter en douceur voici le titre Hell In The First de la chanteuse Shiloh Lindsey. Celles et ceux qui ne comprennent pas la langue de Shakespeare n'ont plus qu'à regarder les images...

Shiloh Lindsey, Hell In the First



Et n'oubliez pas d'aller faire un tour du côté de chez K-Libre pour votre Petit Polar n°87.
 
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