T.V. Murder

lundi 29 décembre 2014

Photo de Helmut Newton, T.V. Murder, Cannes, 1975 (cliquez pour agrandir)

Assassins sans couteaux (Petit Polar n°362)

jeudi 18 décembre 2014



Ils sont légions ces assassins sans couteaux dont nous parle Juliette...



Les Anges de la nuit (State Of Grace, Phil Joanou, 1991)

mardi 16 décembre 2014


Dès le générique tout en gros plans sur une parade de la St Patrick, le scénario prend son temps pour installer les éléments de la tragédie. Les personnages se dévoilent petit à petit, dans des décors et une façon de filmer marqués début des années 90, sans que cela n'enlève rien au charme du film.

Les anges de la nuit raconte la vie d'un gang irlandais en fin de course, confronté à un gang italien qui semble plus puissant. Pendant que les chefs transigent, chacun des personnages se dirige inexorablement vers ce à quoi on s'attend. Alcool, trahison, violence... le film est sans appel et le propos est tenu jusqu'à la scène finale qui nous transporte dans un western. 

Ce film n'est pas sans rappeler La nuit nous appartient (Cf. L'Indic n°12) de James Gray, notamment pour le seul personnage qui semble s'en tirer : la femme. Merci à 813 pour cette carte blanche donnée à Anne Rambach qui nous a permis de visonner le film au Cinématographe de Nantes.

Caroline de Benedetti & Emeric Cloche.

Le tueur et la tuée (PP n°360)

jeudi 11 décembre 2014


Quatrième Petit Polar pour Jeanne Moreau, Le tueur et la tuée, une histoire de fantômes...



Alleluia (Fabrice de Welz, 2014)

mardi 9 décembre 2014



Martha Beck et Raymond Fernandez devinrent les Lonely Hearts Killers dans les États-Unis de la fin des années 40. Ils auraient assassiné un vingtaine de femmes de 1947 à 1949. Le couple est porté à l'écran dans Les Tueurs de la lune de miel (Leonard Kastle, 1970), Un homme fatal (Andrew Lane, 1991), Carmin profond (Arturo Ripstein, 1996) et Cœurs perdus (Todd Robinson, 2006). Ils sont aussi les vedettes d'un épisode de la télé-série Cold Case : Affaires classées.


Pour le réalisateur Fabrice de Welz, Michel (Laurent Lucas) et Gloria (Lola Duenas) s'aiment mais ils n'attendent pas les mêmes choses de leur histoire d'amour. Ce sont deux amoureux sans le sou, touchants et très bien joués. La réalisation se fait sur des choix esthétique forts, caméra placée au plus près des visages. Plusieurs scènes dégagent un grand onirisme. Le glauque est parfois traversé par la lumière, par l'humour aussi, un humour noir et grinçant qui aide à prendre un peu de recul. On peut d'ailleurs se rappeler par moments le film terrible de Francis Girod sur un autre fait divers : Le trio infernal (1974). Le propos, les personnages, les décors, les situations, tout sonne juste dans l'Alleluia de Francis de Welz.



Emeric Cloche.



Sorties ciné : Manchette & Lansdale

vendredi 5 décembre 2014

Deux films tirés de romans arrivent bientôt sur nos écrans, deux auteurs majeurs du polar. Commençons par l'américain Joe R. Lansdale. Jim Mickle se colle à la réalisation de Cold in july, d'après le roman Juillet de sang. Le film sort le 31 décembre 2014 en France, avec au casting Michael C. Hall (Six Feet Under, Dexter) et Don Johnson.

Jusqu'ici, Jim Mickle donnait plutôt dans le film d'épouvante (We are what we are, sorti directement en DVD). Avec Cold in july, présenté à Cannes et à Deauville. Mickle semble être accro à Lansdale puisqu'il travaille maintenant sur l'adaptation en série des aventures de Hap et Leonard, les deux héros de l'auteur.


Côté français Jean-Patrick Manchette est à l'honneur. Quelques réalisateurs avait déjà tenté l'adaptation (parfois très libre) de ses romans : Nada de Claude Chabrol - Trois hommes à abattre de Jacques Deray et Pour la peau d'un flic d'Alain Delon. La position du tireur couché avait donné en 1982 Le choc (Robin Davis). C'est un autre français qui s'empare de ce roman emblématique. 

The Gunman sortira le 25 février 2015, avec Pierre Morel à la réalisation pour une production américano-franco-espagnole au gros casting : Sean Penn, Idris Elba et Javier Bardem. Pierre Morel a déjà réalisé Banlieue 13, Taken et From Paris with love, ce qui peut laisser planer quelques inquiétudes sur cette adaptation.


Chain Gang (Petit Polar n°358)

jeudi 4 décembre 2014


Premier single de Sam Cooke pour RCA Victor, Chain Gang sort en 45 tours le 26 Juillet 1960. La chanson qui chante les hommes enchaînés sur le bord des routes devient rapidement un succès. Si vous avez lu Une fessée pour Watson de Kinky Friedman, vous savez que la vie de Sam Cooke finit comme un polar...


Et n'oubliez pas votre petit polar n°357 du côté de chez K-Libre.

Michaël Mention, Jeudi noir

mardi 2 décembre 2014


Face à un roman basé sur la réécriture d'un fait réel ayant potentiellement touché le plus grand nombre, il y a deux types de lecteurs : celui qui a vécu cet événement et prend plaisir à en revivre les sensations et retrouver les protagonistes, ou celui qui le découvre. (Partons du principe que le 3e type, celui qui s'en fiche, ne lira pas le roman.)

Dans le cas d'une demi-finale de coupe du monde, ne pas avoir vu le match donne un atout indéniable : le suspense est assuré. Si en plus, enfant, le lecteur a eu quelques émotions en regardant Olive et Tom, parions que ce Jeudi noir est pour lui. De dribbles en buts et de paranoïa en coucheries, le partie de foot peut tout avoir d'un épisode de Dallas. Le paroxysme est atteint avec le délire qui s'empare du narrateur, transformant sa vision du match en un concentré haineux de résurgence anti-germanique écho de la deuxième guerre mondiale. Les joueurs ont ils été à ce point saisis par ce sentiment ? Difficile à dire, même si l'auteur a semble-t-il posé son histoire après avoir visionné et lu de nombreux documents et interviews. Reste que cela donne une autre ampleur au match, comme le basculement de la narration côté allemand, bonne trouvaille assimilant le narrateur à un individu petit à petit gagné par la schizophrénie.

J'avais un rêve. Un pur rêve de "prolo", démesuré. Dans la vie, quand t'es petit, tu vises haut. J'ai toujours cru que les poubelles du quartier avaient décidé à ma place ; c'est plus subtil que ça. Elles m'ont donné l'envie de fuir, mais c'est le foot qui m'a montré la direction.

Michael Mention, qui ne perd jamais de vue ses références en écriture (et ça se sent, sans doute encore un peu trop), n'oublie aucun ingrédient de la recette : un peu de contexte politique (l'élection de Mitterrand, le Front National et SOS Racisme), et un accompagnement musical. Sur ce dernier point, qu'il soit permis de soulever une protestation : le côté playlist systématique, depuis quelques années, devient lassant. Une chanson pour ouvrir chaque chapitre, c'est parfois raccord avec le sujet, là, ça sonne répétitif et inutile. 

Côté écriture, l'auteur recherche la sécheresse et le rythme des références précitées, avec un résultat qui manque d'épure. La morale de l'histoire, un peu trop dégoulinante ("L'important n'est pas d'être français mais de s'accepter comme tel. S'accepter pour mieux accepter l'autre, qu'il soit allemand, malien ou je ne sais quoi), était tout à fait dispensable. Certaines choses n'ont pas besoin d'être soulignées quand toute l'histoire nous l'a déjà fait comprendre. Mais, de tous les ouvrages de l'auteur, celui-ci s'avère le plus intéressant dans le sujet choisi et la façon de le traiter. La grosse tranche d'action et de suspense remplit son rôle et tient le lecteur jusqu'au bout du match.

Michaël Mention, Jeudi Noir, Ombres Noires, 2014, 17 €, 181 p.

Caroline de Benedetti

Killer Queen (Petit Polar n°356)

jeudi 27 novembre 2014


Killer Queen est un des tubes de l'album Sheer Heart Attack (EMI et Elektra, 1974). La chanson file la métaphore culino-meurtrière pour décrire une prostituée de la haute société. 


Franck Thilliez, Atomka

mercredi 26 novembre 2014


Parmi les ouvrages de Franck Thilliez, on distingue deux pans. Ses romans hors personnages récurrents : Puzzle, Vertige, Fractures, L'anneau de Moëbius et La forêt des ombres, où le suspense fait parfois mouche. De l'autre côté, la série consacrée à Franck Sharko et Lucie Hennebelle, duo de flics placé face à des enquêtes hors normes. Ces affaires incroyables sur lesquelles ils tombent, il y a peu de chance que cela arrive dans la vie d'un flic. Si le concentré d'horreurs improbables relève de la liberté de la fiction, celle-ci chez Thilliez repose d'un autre côté sur le fameux "réalisme" des procédures policières et autres scènes de crimes. Un curieux mélange, rien de rédhibitoire ; c'est plutôt du côté de l'écriture et du scénario que le bât blesse.

Une partie de la réputation de Franck Thilliez repose sur sa "formation scientifique" (ingénieur en informatique) et le côté "documenté" de ses histoires, que relèvent souvent ses lecteurs ici ou , quand ce ne sont pas des journalistes. En ce qui concerne Atomka, le côté scientifique repose sur deux sujets : le nucléaire, et l'animation suspendue. L'histoire s'ouvre sur un scientifique s'échappant de Tchernobyl avec un carnet secret en mains, et se prolonge avec un journaliste retrouvé dans un congélateur, sa collègue journaliste disparue liée à un gamin errant malade et tatoué, et des femmes retrouvées dans un lac gelé, certaines en mourant, d'autres en réchappant. Deux tueurs en série arrivent là-dedans, l'un lié à cette histoire d'atome et d'hypothermie, l'autre traquant le flic Sharko. Outre que tout ça est un peu lourd, résumé en 4 lignes comme étalé sur presque 600 pages, l'issue ne surprend guère pour peu qu'on réfléchisse 10 secondes. Quant à la vie personnelle de Sharko et Hennebelle, elle n'apporte pas grand chose à part des pages en plus, sauf si vous êtes passionnés par leur volonté d'avoir un enfant (Dennis Lehane s'en était aussi mal sorti avec ses héros mis en couple dans Moonlight Mile).

Le sujet "atome" consiste à nous apprendre que depuis l'explosion à Tchernobyl la zone interdite l'est toujours, que des gens meurent de longues et douloureuses maladies, entourés de sols et cultures pollués. Peut-on vraiment voir une information scientifique développée là-dedans ? Reste la partie "animation suspendue", expliquée à Hennebelle par un professeur en chirurgie cardio-vasculaire qui cite l'exemple d'un japonais, "Mitsukata Uchikoshi". L'homme parti en randonnée de montagne serait resté congelé pendant 24 jours. 24 jours sans manger, et sans boire. Quelques recherches sur internet mènent vers des sites bien douteux qui évoquent cette information spectaculaire (Uchikoshi a été surnommé Hibernatus). Impossible de trouver un développement critique ou scientifique sur ce cas, que certains identifient comme un hoax. Sans compter la petite erreur sur le nom du japonais, qui est en fait Mitsutaka.

Certains romans de Franck Thilliez embarquent le lecteur dans l'énigme et l'angoisse (à ce titre, Vertige comporte de bonnes scènes), et remplissent leur rôle de page turner. Sur ce terrain de pur divertissement, Atomka se traîne lourdement dans une surenchère à tous les étages, qui se solde par un vocabulaire à faire pâlir un débutant, dans lequel "monstre", "démon" et "enfer" reviennent bien trop souvent, avec cette idée de prédestination toujours présente et contenue dans des phrases comme : "Un pur produit du mal / un individu né pour nuire / Un pur psychopathe, un être né pour détruire / De véritables monstres, des inhumains." Face à ces propos, on pensera à Donato Carrisi qui, sur les mêmes terres, apporte au moins un contrepoint : "Nous les appelons monstres parce que nous les sentons loin de nous, et donc nous les voulons différents (...) au contraire, ils nous ressemblent en tout et pour tout. Mais nous préférons balayer l'idée qu'un de nos semblables est capable de telles atrocités."

 De ce qui aurait pu être un questionnement sur la vie éternelle, il ne reste pas grand chose.

Franck Thilliez, Atomka, Fleuve Noir, 2012, 21,90 €, 596 p.

Caroline de Benedetti

La corde raide (Tightrope, Richard Tuggle, 1984)

mardi 25 novembre 2014


À la Nouvelle Orléans un homme tue des femmes. L'inspecteur (Clint Eastwood) qui enquête sur les meurtres les connaît. Le film réalisé en 1984 propose une légère réflexion sur le féminisme que la pauvreté du scénario n'arrive pas à développer. Le film peut cependant se voir pour quelques scènes réussies, une ambiance début années 80 et Clint Eastwood au lit avec un chien. La musique jazz de Lennie Niehaus apporte un plus, mais c'est beaucoup trop long et répétitif.


Emeric Cloche.

Gallmeister, un éditeur

vendredi 21 novembre 2014



Ce jeudi 20 novembre la librairie Vent d'Ouest de Nantes recevait Oliver Gallmeister, pour parler de sa maison d'édition fondée en 2005. Et Oliver Gallmeister est un bavard, de ceux que l'on prend plaisir à écouter car il dégage de la sincérité et montre une passion pour la littérature qui l'amène à parler de nombreuses autres choses que ses auteurs.

De ses débuts dans l'audit et la gestion où il s'ennuie fermement, à son goût pour le nature writing, ces romans américains où "le paysage se confond avec le personnage", et jusqu'au succès des éditions Gallmeister avec le Sukkwan Island de David Vann, il cite Pascal Dessaint, Jonathan Franzen, Dos Passos, Cormac McCarthy... Il explique ses choix éditoriaux, qui peuvent se résumer en une phrase : "Une maison d'édition équilibrée, c'est comme un bon repas."

On lui doit de pouvoir lire Craig Johnson, John Gierach, et Barry Lopez, ou encore des auteurs comme Tom Robbins et Kurt Vonnegut, des stars aux Etats-Unis mais qui ne prennent pas en France. La maison Gallmeister fait le choix d'éditer de la qualité et de miser sur le long terme. 

Quant à l'avenir, il est marqué par l'arrivée d'une nouvelle collection en 2015. Son nom, Neo Noir, devrait vous mettre l'eau à la bouche, et nous en reparlerons très bientôt en détail à Nantes...




Francesco de Masi (Petit Polar n°354)

jeudi 20 novembre 2014



Le compositeur et chef d'orchestre Francesco de Masi a enregistré plus d'une centaine de Bandes Originales de Films pour le western, le film d'horreur et le giallo. Il signe notamment la musique de L'éventreur de New York (Lucio Fulci, 1982). Ambiance garantie...


Une bouteille de Laballe à Lamballe

lundi 17 novembre 2014


Sur le stand Fondu au noir, en plus de s'abonner à L'Indic ou d'acheter le magazine, les chalands du festival Noir sur la ville pouvaient jouer et gagner une bouteille de Laballe Les Terres Basses, Côte de Gascogne 2013.

À partir de 7 extraits à haute teneur olfactive et de 6 odeurs à respirer, les participants ont fait leurs déductions.

Les textes à lire étaient :

Les inconnus dans la maison de Georges Simenon, 
Tarot de William Bayer, 
Photo Finish de Tito Topin, 
Le charlatan de W. L. Gresham, 
Black Coffee de Sophie Loubière, 
Psychose de Robert Bloch et 
La Panne de Friedrich Dürrenmatt. 

Il fallait donc les associer respectivement avec le dentifrice, le chewing-gum, le savon noir, le fard, le café et l'argent. Dans le rôle de l'intrus, il y avait La Panne de Friedrich Dürrenmatt, qui a semé la confusion chez quelques-uns des joueurs !

Après un tirage au sort fait dans les règles de l'art, nous vous annonçons que la gagnante est Clotilde, qui recevra prochainement sa bouteille et le dernier numéro de L'Indic par voie postale.

Killer (Petit Polar n°352)

jeudi 13 novembre 2014


Le groupe de heavy metal suédois Crystal Eyes, propose une énième variation sur le thème du tueur qui attend sa victime dans une allée sombre...


Et n'oubliez pas votre Petit Polar n°351 du côté de chez K-Libre.

Un week end, deux festivals

mercredi 12 novembre 2014


Ce week end, deux rendez-vous importants pour les amateurs de polar, à quelques centaines de kilomètres l'un de l'autre.

À Vienne dans l'Isère, le festival Sang d'Encre fête ses 20 ans. Jetez un oeil sur leur site, vous verrez qu'en plus de Pascal Dessaint, Alexis Aubenque, Dominique Manotti, Marcus Malte ou encore Olivier Truc, ils seront nombreux pour cet anniversaire.

À Lamballe, c'est l'heure de Noir sur la ville où Fondu Au Noir et L'Indic auront leur table (vous pourrez vous abonner au Noir Magazine si ce n'est pas déjà fait) !  Parmi les auteurs présents citons Marin Ledun, Anne Rambach, Jean-Hugues Oppel, Hervé Commère, Emmanuel Grand, le cubain Lorenzo Lunar, l'italien Francesco de Filippo, Renaud Marhic... Vous pourrez donc nous retrouver là-bas, fidèles à ce festival qui offre un discours du maire épique et des moments aussi sérieux que celui-là :



Killing in the name (Petit Polar n°350)

jeudi 6 novembre 2014



Killing in the name est le deuxième single du premier album de Rage Against The Machine, sorti en 1992 chez Epic. La chanson est très représentative du groupe : paroles fortes et engagées "Some of those that work forces, are the same that burn crosses" (Certains de ceux qui travaillent dans la force, sont les mêmes qui brûlent des croix), riffs de guitare imparables, musique métal et chant rap. Killing in the name traite du racisme institutionnel dans la police et des brutalités policières.



Une première page explosive

mercredi 5 novembre 2014




Il suffit d'une toute petite phrase pour faire basculer une première page qui s'annonce comme le énième réveil en sursaut d'un personnage. Voyez-donc :

"Je fus tirée du sommeil par une forte détonation, comme si un coup de feu avait retenti près de mon oreille. J'ouvris les yeux et me redressai dans mon lit.
- Joe ! m'écriai-je.
Mais mon mari n'était pas allongé à côté de moi. Il se trouvait dans un avion, à plus de dix mille mètres d'altitude, et ne devait rentrer que dans la matinée.
Un nouveau grondement se fit entendre et un éclair illumina ma chambre. Les fenêtres, battues par la pluie, tremblèrent sous la puissance de la déflagration. Ebahie par la violence de l'orage, je mis plusieurs secondes avant de prêter attention à la douleur qui irradiait depuis mon ventre.
Une douleur insoutenable. C'était ma faute. Je n'aurais jamais dû me gaver de haricots à la mexicaine au dîner, et encore moins me servir une grande assiette de rigatoni sauce marinara sur les coups de 10 heures.
Je jetai un oeil à mon réveil - 2 heures passées de douze minutes. Un coup de tonnerre cataclysmique me fit sursauter. J'avais pété. Planquée sous le lit, Martha se mit à gémir."



... bien entendu, "J'avais pété" a été ajouté par un Fondu farceur. Dommage pour la révolution de la première page.

James Patterson et Maxine Paetro, 12 coups pour rien, 2014, JC Lattès, Le women's murder club

Bullit (Peter Yates, 1968)

mardi 4 novembre 2014


Film célèbre, entre autre, pour sa scène de poursuite dans les rues de San Francisco et le personnage de Steve McQueen, Bullit fait partie du patrimoine du cinéma américain des années 60. Le montage nerveux qui alterne avec la longueur de certaines scènes et les cadrages un peu décalés aide à digérer la simplicité du scénario d'Alan R. Trustman et Harry Kleiner. Notons au passage que le film est une adaptation d'un roman de Robert L. Pike (Mute Witness, 1963) traduit à la Série noire sous le titre Un silence de mort. La musique de Lalo Schiffrin est à la fois discrète et entêtante. 

Pour celles et ceux qui voudrait aller plus loin dans les expériences de mise en scène, le visionnage du film de John Boorman sorti un an plus tôt, Le point de non-retour, s'impose.


Emeric Cloche.


À table avec Lorenzo Lunar

vendredi 31 octobre 2014



Jeudi 30 octobre pour le deuxième rendez-vous de la saison, nous recevions à Nantes le cubain Lorenzo Lunar. Auteur d'un premier roman, Boléro noir à Santa Clara (édition L'Atinoir, 2009) il revient cette année grâce aux éditions Asphalte et à sa traductrice, Morgane Le Roy, avec le deuxième opus des enquêtes du flic Léo Martin, La vie est un tango.


Cuba continue d'intéresser les français, qui se posent beaucoup de questions sur la vie là-bas. Avec patience, Lorenzo Lunar a répondu aux interrogations. Il a raconté sa vie d'auteur et de libraire, évoqué Karl Marx, expliqué la "Période spéciale" qui a suivi la chute du mur de Berlin, parlé des générations qui cohabitent... Nous avons chanté, bien sûr, car la musique l'accompagne toujours, comme tous les cubains. Certains clichés ne sont pas tout à fait faux.

Le lendemain matin, Lorenzo Lunar partait pour l'Italie, avant de rejoindre Madrid, puis de revenir en France où il poursuit son parcours de rencontre avec les lecteurs. Vous pourrez le retrouver au festival Noir sur la ville à Lamballe.


Only a pawn in their game (Petit Polar 348)

jeudi 30 octobre 2014


Medgar Evers, leader Noir du Missouri, est abattu le 12 Juin 1963 par Byron De La Beckwith. Dylan en fait une chanson dans la tradition folk sur son album The Times They Are a-Changin' (Columbia, 1964). Dans cette chanson celui qui tue n'est qu'un outil dans les mains des politiciens et des officiels du Sud qui entretiennent le racisme afin de diviser pour mieux régner au nom de leurs intérêts.


Bouts d'Indic - n°9

mercredi 29 octobre 2014


Le n°9 de L'Indic est consacré au monde arabe. Emeric Cloche y évoque la musique dans 55 de fièvre, le roman de Tito Topin.

Faits divers (Petit Polar n°346)

jeudi 23 octobre 2014


Massacre à la tronçonneuse commence par une litanie de faits divers brutaux égrainés à la radio et quelques bruitages mis en son par Wayne Bell et Tobe Hopper. Ambiance, ambiance... pour un film qui ressort au cinéma le 29 Octobre dans une version 4K.


Et n'oubliez pas votre Petit Polar n°345 du côté de chez K-Libre.

Un abonnement, un cadeau (15)

mardi 21 octobre 2014


L'Indic réveille le fou qui est en vous avec l'enquête de ce 19e numéro, qui comporte en plus une nouvelle inédite de George Arion, un focus sur le héros dans l'oeuvre de Carlos Salem, une interview avec Nicolas Mathieu, du cinéma, de la musique et de nombreux Verdicts...

L'Indic sera présent à Lamballe pour La fureur du noir les 15 et 16 novembre. D'ici là, les 10 prochains abonnés recevront un collector Simenon paru au Livre de Poche. Les couvertures de ces ouvrages ont été réalisées par les étudiants de l'Ecole de Communication Visuelle, à l'occasion du 25e anniversaire de la disparition de l'auteur. Les romans sont dans un format tout à fait particulier de 10x14 cm pour 4,90 €.


Attention, L'Indic fait peau neuve à partir du numéro 20. Le magazine passe de 40 à 48 pages, qui ne seront pas de trop pour vous informer sur tout ce qui se passe dans le monde du polar. La périodicité augmente de 3 à 4 numéros par an, et le tarif sera de 7 €. Donc, les conditions d'abonnement changent ! Votre paiement est à retourner à Fondu Au Noir - 2 rue Marcel Sembat - 44100 NANTES



Kill That Bitch (Petit Polar n°344)

vendredi 17 octobre 2014


Nina Osegueda, la chanteuse de A Sound Of Thunder est pour la paix des ménages. La preuve en musique et en image.


Les Docteurs Polar étaient à Toulouse Polars du Sud

lundi 13 octobre 2014

Octobre 2014... Les Docteurs Polar ont survécu à la pandémie qui a touché Toulouse Polars du Sud. De nombreux malades furent soignés, nous resterons en contact avec les incurables afin qu'ils prennent leur traitement matin, midi et soir.


Nous étions en train de tester un nouveau médicament quand le téléphone a sonné.
Toulouse, depuis quelques temps déjà, voyait son nombre de malades augmenter de façon exponentielle au rythme des virus disséminés dans les librairies toulousaines (Ian Manook, Eric Maravélias, Solenn Colleter, Michaël Mention, Philippe Georget, Ayerdhal, Jean-Marie Dumarquez et Guérineau).


Nous avons débarqué en gare de Matabiau au plus fort de la pandémie. Là de nombreux malades, hagards, erraient entre les trains. Assistés par Les Pictographistes qui volaient l'âme des cas les plus graves afin de les purifier, et épaulés par les remèdes mis à notre disposition par le prix Polar SNCF, nous avons réussi à endiguer le flot avant de nous rabattre sous le chapiteau de Basso Cambo.
Là, 5 équipes d'auteurs et de bénévoles participèrent au mythique Quizz des Fondu Au Noir. 



Mais le plus dur nous attendait les jours suivants. Dehors il faisait beau, à l'intérieur l'organisation TPS avait réussi à isoler les virus les plus virulents. Et c'est sans relâche que nous avons oeuvré pour la gloire de notre médecine et le bien de nos patients.


De nombreuses ordonnances furent délivrées alors que nous tentions de contenir les hordes de contaminés qui revenaient d'un rallye organisé par Benoit Séverac. Plusieurs litres de bières, de vin, de punch et de mojito furent utilisés au plus fort de la crise.

Trois jours n'ont pas été de trop et nous avons fait ce que nous avons pu. 


Wild-Eyed Southern Boys (Petit Polar n° 342)

jeudi 9 octobre 2014


La chanson Wild-Eyed Southern Boys des 38 Special cause de ce type de garçon avec des yeux sauvages et qui plait aux filles. Bien sûr, tout cela risque de finir à la une des journaux le lendemain...

Anomalie P. de Stéphane Pajot

mercredi 8 octobre 2014

"Il est doux à tout âge de se laisser guider par la fantaisie."
Cette phrase de Marcel Proust, citée dans le roman de Stéphane Pajot, est une belle invitation à entrer dans l'univers d'Anomalie P.


Gloria, la grenouille télépathe du roman, répond très bien à Marcel Proust : "Il suffit de percer la bulle du quotidien dans lequel on vit, de balayer de temps à autre les codes, les idées toutes faites. Souvenez-vous des mondes fabuleux de l'enfance, des histoires extraordinaires."

La mention de la grenouille vous perturbe ? Ce n'est rien, prenez donc ce comprimé de Batraxil, il devrait vous aider à faire le voyage vers Herbadilia, tel Neo pénétrant la matrice. L'imaginaire est bien au coeur de cette histoire de cité engloutie, dans un monde où humains et grenouilles vivent côte à côte mais pas ensemble. La nature, à travers le Lac de Grandlieu et la Loire, prête son décor à des êtres fantasques et tendres, à l'image du scientifique Jean Rostand, ou du jeune Mohamed Ali dit Môm, acrobate et conducteur de la navette qui traverse la Loire. La ville de Nantes réinventée en quelques détails séduira ses habitants qui ne la verront plus du même oeil.

On pourra reprocher au texte la présence d'un tueur à gages, personnage périphérique peu utile à l'ensemble. Peut-être pour l'étiquette polar ? En tout cas ce court roman offre un moment de grâce comme la littérature sait en faire.

Stéphane Pajot, Anomalie P, L'Atalante 2014, 14,50 €, 154 p.

Les sommaires (n°11 à 20)

mardi 7 octobre 2014



Numéro 20


Dossier Mafia (par Julius Marx, Alexandre Clément, Jocelyne Hubert, Geoffroy Domangeau, Salima Kettar
À livre et à voir : les conseils d'Alix Deniger et Anne Bourrel
Iconographie : La fille derrière la vitre
Garde à vue : Francesco de Filippo
La musique adoucit les moeurs : Bloody cocktail, James M. Cain
Le boudoir : Crash
Focus : polar japonais (par Céline Gobillard), Pulp (par François Delépée), la musique de Jess Franco (par Kevin Gosse)
Dernière séance : The Killing (par Julius Marx)
Bande Originale : Under the skin, Enemy, Les salauds
Verdict : La femme tatouée, Pieter Aspe - Le sang des cieux, Kent Wascom - Chambre 507, J.C. Hutchins et Jordan Weisman - Coyotes, Robert Crais - L'épreuve de l'acide, Elmer Mendoza - Gran Madam's, Anne Bourrel - L'or est un poison, Jean-Louis Tourné - La catin habite au 21, Hervé Sard - Le chant du converti, Sebastian Rotella - Elle posait pour Picasso, Béatrice Egémar - Tu n'as jamais été vraiment là, Jonathan Ames - Dernier jour sur terre et Goat Mountain, David Vann - Les initiés, Thomas Bronnec - Des morts bien pires, Francisco Gonzales Ledesma
Comparution immédiate
Main courante
Scoop : À la morgue avec Jean-François Pasques
4e de couv, "Hitch on the beach", série Superposition par Emeric Cloche


Numéro 19

Dossier Folie (par Sylvain Forge, Jocelyne Hubert, Emeric Cloche, Julius Marx, Caroline de Benedetti, Julien Védrenne et Geoffrey Domangeau)
À livre et à voir : les conseils de Laurence Biberfeld, Elsa Marpeau, Eric Maravélias et Robert Darvel
Garde à vue : Nicolas Mathieu
La musique adoucit les moeurs : Jim Thompson et Alain Bashung, par Emeric Cloche Focus sur le héros chez Carlos Salem, par François Delepée
Dernière séance : Miller's crossing et Psycho (par Julius Marx)
Infraction : une nouvelle inédite de l'auteur roumain George Arion traduite par Sylvain Audet
Verdict : L'ange gardien, Jérôme Leroy - Cavales, Marie Vindy - La femme aux fleurs de papier, Donato Carrisi - La reine de Pomona, Kem Nunn - Le dernier message de Sandrine Madison, Thomas H. Cook - Lonesome Dove, Larry McMurtry - C'est arrivé en Chine, Marc Boulet - 3000 chevaux vapeur, Antonin Varenne - Le printemps du commissaire Ricciardi, Maurizio de Giovanni - Alex, Pierre Lemaitre - Le territoire des monstres, Margaret Millar - B.R.P., Sasha Morange
4e de couv, "Writer", série Superposition par Emeric Cloche

Numéro 18

Dossier Polar en balade (par Jocelyne Hubert, Emeric Cloche, Caroline de Benedetti, Julien Védrenne et Eric Maneval)
À livre et à voir : les souvenirs de Nicolas Mathieu, Ian Manook, Nicolas Jaillet et Marie Vindy
Sévices : Les mots-croisés de Jacques Mailhos
Garde à vue : Heinrich Steinfest
La musique adoucit les moeurs : Tocqueville et Dovrak, par Emeric Cloche
Dernière séance : Ciné Club Clouzot (par Julius Marx)
Verdict : Le chant des morts, Jean-Paul Demure - Meurtre à Tombouctou, Moussa Konaté - Clouer l'Ouest, Séverine Chevalier - L'assassinat d'Hicabi Bey, Alper Canigüz - Révélation brutale, Louise Penny - Country blues, Claude Bathany - Dernier refrain à Ispahan, Naïri Nahapétian - Ombres et soleil, Dominique Sylvain - Crimes sans importance, Dave Zeltserman - L'emprise, Marc Dugain - Le léopard, Jo Nesbo - La faux soyeuse, Eric Maravélias - Date limite, Duane Swierczynski - Le détroit du loup, Olivier Truc - Un mensonge explosif, Christophe Reydi Gramond - Le dévouement du suspect X, Keigo Higashino - Le zoo de Mengele, Gert Nygardshaug - Yeruldelgger, Ian Manook - Ce qui n'est pas écrit, Rafael Reig - Police, Jo Nesbo
Comparution immédiate
4e de couv, "Bibliothèque", série Superposition par Emeric Cloche

Numéro 17

Dossier Guerres (par Julius Marx, Sylvain Forge, Jocelyne Hubert, Geoffroy Domangeau, Emeric Cloche, Alexandre Clément, Caroline de Benedetti)
Sévices : Les mots-croisés de Jacques Mailhos
Garde à vue : Carlos Salem Bande Originale : par Emeric Cloche
Focus : Jeux de pouvoir, la série State of play, par Caroline de Benedetti
Dernière séance : U.S.A. Guerres à domicile (par Julien Védrenne)
Verdict : Premier sang, David Morrell - Les impliqués, Zygmunt Miloszewski - Sale temps pour le pays, Michaël Mention - Sympathy for the devil, Kent Anderson - La bombe des mollahs, Paul Fauray - Impact, Philip Kerr - La cote 512, Thierry Bourcy - Vox / Cobra, Dominique Sylvain - Les anagrammes de Varsovie, Richard Zimler - African Tabloïd, Janis Otsiemi - La grande peur du petit blanc, Frédéric Paulin
Affaires classées : Le virus, Lionel White, par Julius Marx
Comparution immédiate
Scoop Au commissariat, Waldeck Rousseau avec Jean-François Pasques
4e de couv, "Sortie", série Superposition par Emeric Cloche

Numéro 16
Dossier Enfance (par Betty Douet, Thierry Picquet, Sylvain Forge, Jocelyne Hubert, Geoffroy Domangeau, Eric Maneval, Julien Védrenne, Caroline de Benedetti)
Sévices : Les mots-croisés de Jacques Mailhos
Nécro : No more Elmore ! par Jocelyne Hubert
Garde à vue : Robert Darvel
La musique adoucit les moeurs : Dansez-vous le sabar ? (Les marques du fouet, Gérard Streiff) par Emeric Cloche
Focus : Femmes blafardes par Julius Marx
Dernière séance : Ciné club Fritz Lang / Beat Takeshi (par Julius Marx)
Verdict : Jeux d'enfants, Jonathan Trigell - Protocole 118, Claire Le Luhern - Djebel, Gilles Vincent - En un monde parfait, Laura Kasischke - Nous sommes un orage sous le crâne d'un sourd, Chaïm Helka - Toubab or not toubab, Jean-Claude Derey - Je tue les enfants français dans les jardins, Marie Neuser - Final Cut, Roger L. Simon - Les vestiges de l'aube, David S. Khara - Intermittence, Andrea Camilleri - Ce qui reste en forêt, Colin Niel - 400 coups de ciseaux, Thierry Jonquet - La méthode du crocodile, Maurizio de Giovanni - Les guetteurs, Ian Rankin - Quitte ou double, Cyrille Legendre - Rupture, Simon Lelic - Sur la ligne noire, Joe R. Lansdale - Le vol et la morale, Myriam Congoste - On ne joue pas avec la mort, Emily St. John Mandel - Du vide plein les yeux, Jérémie Guez
Comparution immédiate
Bande Originale : Associés contre le crime, Basic Instinct et Drive, par D.J. Duclock
Main courante
Portrait, Hafed Benotman par ArtphotoLLG

Numéro 15
Dossier Polamour (par Jocelyne Hubert, Julien Védrenne, Caroline de Benedetti, Geoffroy Domangeau, Eric Maneval, Emeric Cloche et Julius Marx)
Garde à vue : Hubert Tézenas
La musique adoucit les moeurs : Une épinette dans le tarot (Tarot, William Bayer) par Emeric Cloche Dernière séance : Scènes d'amour vues par Sophie Loubière, Pascal Dessaint, Jean-Hugues Oppel et Fred Gevart / Nicholas Ray et Billy Wilder (par Julius Marx) Focus : Brigade Mondaine par Claude Le Nocher Verdict : chroniques des livres : Road Tripes, Sébastien Gendron - Sale temps pour les braves, Don Carpenter - La vie est un tango, Lorenzo Lunar - Une histoire d'amour radioactive, Antoine Chainas - L'expatriée, Elsa Marpeau - Chinese Strike, Michel Douard - La ligne de sang, DOA - Une belle saloperie, Robert Littell - La voix des maisons, Jean Songe - Black Coffee, Sophie Loubière - La maison, Nicolas Jaillet - Necroporno, Robert Derval - Maintenant le mal est fait, Pascal Dessaint - La nuit, Frédéric Jaccaud - À l'aube d'une autre guerre, Yann-Fanch Le Fur - Misty, Joseph Incardona - Un long moment de silence, Paul Colize - Du Polar, François Guérif
Affaires classées : L'amour mort ou vif, Richard Lortz
Comparution immédiate
Main courante, la rentrée littéraire
Serial Bobines !, Pascal Garnier par Hermance Triay

Numéro 14
Dossier Polar français (par Jocelyne Hubert, Julien Védrenne, Caroline de Benedetti, Christophe Dupuis, Eric Maneval et Julius Marx)
Garde à vue : Cathi Unsworth
La musique adoucit les moeurs : Intervention divine à L'heure zéro (L'heure zéro, Agatha Christie) par Emeric Cloche Dernière séance : Carné, Corneau, Bral, (par Julius Marx) / La porte du paradis, par Julien Védrenne
Focus : S.A. Steeman, par Geoffroy Kursner
Verdict : Le voleur de cadavres, Patricia Melo - Ne tremble pas !, Peter Leonard - Des noeuds d'acier, Sandrine Collette - Le vallon des Parques, Sylvain Forge - Hôpital psychiatrique, Raymond Castells - Ravages, Anne Rambach - Dernière nuit à Montréal, Emily St. John Mandel - Les exagérés, Jean-François Vilar - Traversée vent debout, Jim Nisbet - Vostok, Jean-Hugues Oppel - Comme au cinéma, Hannelore Cayre - Angle Mort, Ingrid Astier - Les mannequins ne sont pas des filles modèles, Olivier Gay - Les amis du crime parfait, Andrés Trapiello
Affaires classées : Nous avons toujours vécu au château, Shirley Jackson
Comparution immédiate
Obsession, texte de Marc Villard, photos de Hermance Triay

Numéro 13
Dossier "Western" (par Jocelyne Hubert, Geoffroy Domangeau, Guillaume Fortin, Frédérick Houdaer, Sébastien Rutés et Mempo Giardinelli)
Garde à vue : Nouvelle-Zélande et clichés, Michel Embareck
La musique adoucit les moeurs : Ritournelle (Agnès de Chastillon de Robert E. Howard) et Radio Psychose (Psychose de Robert Bloch) par Emeric Cloche
Dernière séance : Du livre à l'écran, (Dans ses yeux par Sylvain Forge) / All Cops Are Bastards ?, par Emeric Cloche / Les films de John Sayles par Julius Marx
Focus : Musique pour films Noirs, par Patrick Foulhoux
Verdict : chroniques des livres : Rackets, Thomas Kelly - Le roi n'a pas sommeil, Cécile Coulon - Trois guerres pour Emma, Le fantôme d'Orsay, François Darnaudet - Julius Winsome, Gerard Donovan - Les péchés de nos pères, Lewis Shiner - Epépé, Ferenc Karinthy - La mémoire de l'orchidée, François Fierobe - No Présent, Lionel Tran - Profession balance, Christopher Goffard - Un petit jouet mécanique, Marie Neuser - Un monde sous surveillance, Peter Temple - Mapuche, Caryl Férey - Bienvenue à Oakland, Eric Miles Williamson - La politique du tumulte, François Médéline Affaires classées : Le festin des charognes, Max Roussel
Comparution immédiate
Narcejac hier et aujourd'hui

Numéro 12
Dossier "Le polar se fait peur" (par Caroline de Benedetti, Emeric Cloche, Geoffroy Domangeau, et Guillaume Fortin)
Garde à vue : Traducteurs, le retour, Jean-Paul Gratias et Pierre Bondil
La musique adoucit les moeurs : Ça va valser (La sirène du Mississipi de William Irish) par Emeric Cloche
Focus : C'était mieux avant, Dashiell Hammett par Julius Marx  / Bande Originale, par Emeric Cloche
Dernière séance : Dealers in celluloïd, par Julius Marx) / We own the night, par Emeric Cloche
Verdict : chroniques des livres : Il n'y a pas d'homme intact, Pete Dexter - Le dix-septième, Eric Debeir - Scintillation, John Burnside - Dernier shoot pour l'enfer, Ludo Sterman - Cible mouvante, Ross Macdonald - La clé de l'abîme, José Carlos Somoza - Cruelles Natures, Pascal Dessaint - Rennes-le-Château, Eric Maneval
Affaires classées : L'heure blafarde, William Irish
Comparution immédiate
Coup de projecteur Les métiers du polar 

Numéro 11
Dossier Politique Du rêve à la réalité (par Geoffroy Domangeau, Emeric Cloche et Caroline de Benedetti)
Garde à vue : Éditeurs chéris (Claire Duvivier de chez Asphalte, Frédéric Houdaille et Alexandre Chabert de La Tengo, Cyril Herry de chez Écorce), par Caroline de Benedetti
Interview d'Elsa Marpeau, par Émeric Cloche
La musique adoucit les mœurs : Black Blocs, BXN, par Émeric Cloche
Scoop : éloge de la subversion, par Guillaume Fortin
Main courante ("Polars & Grimoires", Jim Thompson, le polar dans la peau, de Richard Hamon, Rock en vrac, de Michel Embareck, La Mémoire de l'orchidée, de François Fierobe)
Scoop : la vie Rivages, par Éric Maneval.
Dernière séance : noir western (No Country For Old Men, de Joel & Ethan Coen), par Julius Marx.
Verdict : "I'll Be Waiting" dans Fusillade, de Raymond Chandler, Incarnations, de Xavier Bruce, L'Agneau, de Christopher Moore, Les Orphelins de Brooklyn, de Jonathan Lethem, Punis-moi avec des baisers, de William Bayer, Desolation Road, de Jérôme Noirez, Au château d'alcool, de François Darnaudet, Adiós muchachos, de Paolo Bacilieri, Matz & Daniel Chavarria, Un hiver de glace, de Romain Renard & Daniel Woodrell, Le Policier qui rit, de Viot, Seiter, Sjöwall & Wahlöö, Blue Jay Way, de Fabrice Colin, Un privé à la cambrousse, de Bruno Heitz & Février, de Louis Sanders
Affaires classées : chronique (Deuil en violet, de John McDonald), par Caroline de Benedetti
Comparution immédiate
Réflexion : cherchez la femme, par Caroline de Benedetti et Émeric Cloche.
Sévices : auteurs en scrabble, proposés par Alain Bron

L'Indic, noir magazine n°19

vendredi 3 octobre 2014



Il est chez l'imprimeur et devrait voir le jour dans une semaine. 
Et il sera en vente en avant première mondiale

Pour le recevoir chez vous il suffit de vous abonner !
L'Indic c'est 3 numéros par an pour 18 Euros.

***

FONDU AU NOIR
2 rue Marcel Sembat
44 100 NANTES



Resto-littéraire 5#2

mercredi 1 octobre 2014


Lorenzo Lunar est né à Santa Clara (Cuba) en 1958, où il vit et tient une librairie d'occasion.

Dans le n°15 de L'Indic nous vous avons parlé de son roman La vie est un tango publié en France par les éditions Asphalte. Avec le flic Léo Martin, tout un quartier qui prend vie sous vos yeux, et ça commence ainsi : "Aujourd'hui, c'est dimanche. Il y a on va dire un certain temps, quand j'étais encore môme, les dimanches avaient un autre parfum. Peut-être parce qu'alors je me levais plus tard, quand le soleil était déjà bien haut. Ou simplement parce que c'était dimanche."

Nous vous invitons à une belle rencontre avec Lorenzo Lunar, qui commencera par le traditionnel apéro-dédicace à 18h30 à la librairie l'Atalante. Puis à 20h30 nous nous retrouverons au restaurant le Montesquieu, et nous vous conseillons de réserver votre couvert par mail, ou téléphone.


Festivals

vendredi 26 septembre 2014

Les week end à venir vont être riches en rendez-vous du côté des festivals. Voici quelques dates à noter sur vos tablettes.

Polar en Cabanes revient ce week end (26 et 27 septembre) et vous y retrouverez entre autre Hervé Le Corre, Sébastien Gendron, Marin Ledun, Dominique Manotti. En plus, il y a la mer et les huîtres...

Le week end suivant, du 3 au 5 octobre à Gradignan, c'est le tour de Lire en poche, avec la présence de certains auteurs de polars dont Sophie Loubière, Elsa Marpeau, Odile Bouhier... et des rencontres animées par Christophe Dupuis. En même temps se déroulera à Pau le festival Un aller retour dans le noir, avec la participation d'Olivier Truc, Emmanuel Grand, Tim Willocks, Marin Ledun Pascal Dessaint, Sam Millar...


Et le 10 octobre débutent les festivités de la 6e édition de Toulouse Polars du Sud, avec des invités de tous les pays, de nombreuses rencontres et animations, et les blouses blanches des Docteurs Polar.

Novembre arrivera et avec lui le plaisir de retourner à Lamballe pour Noir sur la ville. Vous voilà bien occupés...

Terror Couple Kill Colonel (Petit Polar n° 340)

jeudi 25 septembre 2014


3ème single du groupe anglais Bauhaus Terror Couple Colonel a été inspiré par le titre de presse relatant l'assassinat, le 11 mai 1972, du lieutenant colonel Paul Bloomquist par la Red Army Faction (RAF) lors de l'attaque à la bombe du Terrace Club de Frankfort par le commando « Petra Schelm ». 


Cartel (The Counselor, Ridley Scott, 2013)

mardi 23 septembre 2014


Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes dit Bossuet. Le dernier film de Ridley Scott pourrait bien illustrer cette phrase. Le polar est à la fois moral et ambigu. Ici, la démonstration est magistrale.

Il y a les dialogues que l'on voudrait se repasser par la suite, ou au moins relire pour en profiter encore plus et réfléchir. Il y a le jeu des acteurs, le décor et la mise en scène impeccables. Différents mondes sont présentés (comme l'explique la scène où un membre des cartels cite le poète Machado) avec un recul bienvenu qui semble ne pas porter de jugement hâtif mais donner à voir. Et même quand l'objet filmé est tape à l'oeil ou vulgaire, il est filmé de façon sobre. Pas la peine d'essayer de rentrer en empathie avec les personnages, le propos de Ridley Scott qui adapte ici un scénario de McCarthy n'est pas là, même si les personnages sont finement définis et posés sur l'échiquier. On retrouve les marottes de l'écrivain, ce qui a été et qui n'est plus, la disparition de ce qui est cher, l'humanité et le changement. Les choix qui sont faits entraînent des conséquences.
(Cet article est une reprise du site Duclock).

Emeric Cloche.

 
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