Green Gin (Petit Polar n°230)

jeudi 28 mars 2013


Green Gin est un vieux blues chanté par Ernie Andrews et enregistré à Los Angeles en 1945, alors il gratte un peu. Drogues (voir Petit Polar n°229) et Alcools sont deux éléments récurent du polar. Le Green Gin vous fera décoller du coeur à la tête...


Et n'oubliez pas le Petit Polar n°229 du côté de chez K-Libre.

Et Toues et tout...

mardi 26 mars 2013



C'était le samedi 23 Mars sur les bords de l'Erdre à Nantes, l'animation Et toues et tout annonçait le prochain Festival de Mauves en Noir qui se déroulerait les 13 & 14 Avril à Mauves sur Loire. 

Et en plus des toues, de l'Erdre, des polars en balade, des crêpes, des galettes, des jus de fruits et des bières il y avait des lectures d'extraits de polars, des jeux et Erratum en concert.


Je savais que Philippe avait passé la nuit dans un bateau pour surveiller le matos et qu'il n'avait pas beaucoup dormi. Il y avait eu cette histoire de barouf au milieu de la nuit et de russe qui faisait le tour de France et puis Nahid l'avait réveillé le matin. Mais Philippe a continué à assurer tout au long de la journée, c'est pas pour rien que ce type s'occupe d'une association qui s'appelle le Cata.


C'était pas gagné d'avance vu qu'e, cette fin de moi de Mars le printemps ressemblait à l'automne. Quelqu'un ou quelqu'une avait dû faire une danse pour que le soleil se pointe et le soleil s'était pointé. L'équipe de bénévoles assurait grave.






À bord des Toues, Françoise, Mireille, Zoé et Arnaud lisaient des textes d'Ingrid Astier, Boileau & Narcejac, Pascal Dessaint, Agatha Christie, Jean-Paul Jody, Timothy Williams, Domingo Villar et Jean-François Pasques.




Pas mal de monde était venu profiter de ce moment au bord de l'eau, dont deux auteurs. Les auteurs de polar se reconnaissent souvent... à la tronche.


Hervé Sard & Jean François Pasques

Et puis un groupe s'est mis à jouer du blues et du rock, et un groupe qui joue Lonely Avenue le soir pendant que des gens écoutent, discutent, jouent aux échecs et dansent, hé bien moi je dis qu'il en faut pas vraiment plus pour que ce soit le printemps.


Erratum en concert


Antoine Chainas

vendredi 22 mars 2013


Après Nazutti le flic haineux du roman Versus, après le flic insensible à la douleur dans Anaisthêsia, voici le flic amoureux dans Une histoire d’amour radioactive.

Chez Antoine Chainas, l’ambiance générale n’est pas à l’eau de rose. Ou alors, une eau trouble. La mort, la maladie, la contagion et le pourrissement des corps restent des thématiques fortes. On pense parfois à Cronenberg ; il faudrait poser la question à l’auteur, un jour.


L’écriture d’Une histoire d’amour radioactive semble plus maîtrisée. Le style reste le même, à base de phrases courtes. Débarrassé de trop d’effets, il gagne en force, même si certaines lourdeurs persistent (le personnage ne crie pas, ne marmonne pas, il "hulule", page 230).

Les personnages, justement, sont toujours ceux de la marge. Ils souffrent, ils sont blessés mais c’est cela qui les rend conscients. Les deux flics homos, la femme mystérieuse ou encore le DRH qui largue son travail... les héros de Chainas sont des individus en rupture avec la norme, de rares élus qui s’accomplissent dans la souffrance. Elle est incarnée par une femme qui les éveille à la vie en les rendant malades. Cette contamination se transforme en une sorte d'expérience mystique qui les met sur la « bonne route ». À leurs côtés, amis, famille ou collègues sont sains mais morts. La population est majoritairement faite de consommateurs passifs, à l’image des épouses de ces hommes contaminés soudain pleins du « sentiment de connaître des choses que tous les autres ignorent ».

Comme dans Anaisthêsia la question revient : peut-on connaître le bonheur sans souffrir ? Antoine Chainas n'a pas publié d'autre roman depuis Une histoire d'amour radioactive, on attendra donc pour avoir d'autres éléments de sa réflexion.

Antoine Chainas, Une histoire d'amour radioactive, Gallimard/Série Noire, 2010, 14,50 euros, 276 p.

Dark Shadows (Petit Polar n°228)

jeudi 21 mars 2013


Avec Dark Shadows le Charlie Parker Quartet accompagné d'Earl Coleman nous rappelle que l'amour peut nous plonger dans des ombres noires qui ne sont jamais loin du polar.


Et n'oubliez pas d'aller mettre un jeton dans le juke box du côté de chez K-libre pour votre petit polar n°227.

Jean Hugues Oppel au Resto-Littéraire

dimanche 17 mars 2013


C'était à la mi mars il faisait vraiment froid mais le 4e resto-littéraire de la troisième saison a réchauffé tous les participants. Il faut dire que Jean-Hugues Oppel est un invité au poil...


La soirée avait commencé à 18 heures à la librairie l'Atalante où des quidams passèrent saluer l'auteur, acheter ses livres sans oublier de boire un coup à la santé de la littérature.


Dans les rayons de la librairie il y a avait pas mal de choix et Jean Hugues nous a dévoilé un certain faible pour la science fiction et certains types de dictionnaires ; pour les curieux il faut savoir qu'ici on peut toujours trouver un bon Indic.



Il était 20 heures passées et à la table du Montesquieu c'était, osso bucco, vin rouge et tiramisu... en bonne compagnie, comme toujours. Il faut dire qu'Éric, le chef du Montesquieu, est en pleine lectures des recettes de À table avec la mafia.


Le vin coula à flots et Jean-Hugues Oppel, sous l'oeil de son éditrice Jeanne Guyon, a fini par délivrer quelques recettes pour écrire un best seller.


Les participants retiendront quelques mots clés comme gros nez, cours de danse et poney. Nous ne pouvons en dévoiler plus... vous l'aurez compris, il fallait être là.


Morceaux choisis : Anne Rambach

vendredi 15 mars 2013


Anne Rambach est interviewée par Julien Védrenne dans L'Indic n°14.
Son roman Ravages y est également chroniqué.

Pour vous mettre dans l'ambiance, quelques extraits du roman :

 - Je suis beaucoup mieux dans mon quartier huppé avec ses bonnes écoles privées, ses belles pelouses, ses oiseaux qui chantent le matin devant mes fenêtres. J'ai pas volé cette vie et j'en profite. (Il sourit). Le corollaire de ça, c'est accepter de cacher ce que je pense. Aujourd'hui, on est censés être subtils, dialoguer, faire la part des choses, s'intéresser aux individualités et vivre tous ensemble... (Son sourire se figea.) Ce que me rappellent les papiers que vous venez de me donner, c'est que la guerre continue, avec ou sans nous. Ceux qui la mènent ne font pas officiellement de politique. Ils n'ont pas de maître à penser, pas de meneur, pas de leader. Ils ne vont pas au Parlement pour défendre leurs idées - ils ne fréquentent que les couloirs. Ils ont un plan de bataille et ils s'y tiennent. Ils sont prêts à tuer pour atteindre leur but s'il le faut. Et ils tuent. (Il posa un doigt sur ses lèvres.) Mais, chut, il ne faut pas le dire...


Depuis que j'ai commencé cette enquête, je suis frappée du fatalisme qui nous caractérise, de notre soumission, de notre indifférence à tout ce qui devrait nous soulever le coeur. Alors que les plus vives polémiques naissent sur les pannes de l'Eurostard par temps froid, nous sommes apathiques (je m'inclus dans le "nous" sans aucune réserve) devant les révélations sur la corruption, la mise au pas de la presse ou de la justice, la captation des richesses par une frange étroite de la population, captation qui serait, paraît-il, sans rapport avec l'extension incessante de la pauvreté. Rien ne nous atteint plus. Même pas la mort annoncée de 100 000 personnes.

Le vin de l'assassin (Petit polar n°226)

jeudi 14 mars 2013



Le jeudi c'est petit polar, sortez un grand cru, voici Charles Baudelaire mis en musique par Léo Férré.


Le Tueur (Petit Polar n°224)

jeudi 7 mars 2013



L'un des problèmes actuels est de trouver un boulot. En 1977, le chanteur du groupe Bijou, après quelques essais infructueux, trouve enfin sa place dans la société...


Et n'oubliez pas le Petit Polar n°223 du côté de chez K-Libre.

Un abonnement, un cadeau (11)

mardi 5 mars 2013


Le 14e numéro de L'Indic est consacré au polar français. Il ne s'agit pas d'un dictionnaire, mais de pistes partiales et non exhaustives, avec les interviews de Jérémie Guez et Aurélien Molas, Raymond Castells, Anne Rambach ; le point de vue d'Eric Maneval ; les français qui écrivent l'ailleurs par Christophe Dupuis ; la fin du détective ; la filiation Siniac/Jonquet...

Pour ce nouveau numéro les 5 prochains abonnés recevront un livre. Il s'agit du dernier roman d'Hannelore Cayre, Comme au cinéma, avec lequel on vous garantit une bonne tranche de rire. Merci donc aux éditions Métailié pour ce beau cadeau !

Mise à jour : les romans ont tous été offerts !

  
Attention L'Indic change de prix.
Abonnement : 18 euros les 3 numéros, règlement par chèque
à l'ordre de Fondu Au Noir
2 rue Marcel Sembat - 44100 NANTES

 
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