Le week end du 22 septembre nous avons rendu visite au tout nouveau salon En première ligne, qui fêtait son lancement sous le soleil dans un lieu particulièrement agréable : l'espace Robespierre (à côté de la rue Marat, ce qui plante l'inspiration...). De nombreux auteurs à l'affiche, et surtout un choix organisationnel intéressant : rompre avec la présentation en ligne des auteurs derrière leur table et leur pile de livres pendant deux jours. Ce côté foire que bien des auteurs demandent à voir changer.
Conférence "Le peuple comme danger, le peuple en danger", avec entre autre le collectif Angles Morts, à l'heure où le procès en appel des 5 condamnés de Villiers-le-Bel va s'ouvrir.
Mathieu Rigouste, (passionnant) chercheur en sciences sociales, à côté de Serge Quadruppani.
Une autre conférence avait pour objet Le noir comme véhicule de la critique sociale. Paco Ignacio Taibo II, Dominique Manotti, Marin Ledun, Seth Greenland et Eric Miles Williamson ont dit ce qu'ils en pensaient.
Il y avait en tout plus d'une dizaine de débats en deux jours, un programme riche et largement suivi par le public. Un beau succès que ces discussions. Public plus clairsemé dans la grande salle où les auteurs, lassés d'attendre dans leur canapé, ont fini par se regrouper pour discuter ensemble. Une position sans doute intimidante pour les visiteurs, ce qui a provoqué le défaut majeur de cette édition : le manque de contact individuel entre auteurs et lecteurs. Le beau temps s'était mis de la partie pour envoyer tout le monde dans la cour, ce qui n'a pas aidé les choses. On a donc vu, au final, certains auteurs prendre le petit panneau avec leur nom et s'installer derrière une table, à l'ancienne...
Le deuxième reproche qui pourrait être fait à cette édition, c'est le nombre d'auteurs annoncés (une centaine) au regard de ceux présents (une cinquantaine). Effet d'annonce, désistements ? C'est une première tentative, un défi courageux, et il faut laisser le temps à l'équipe organisatrice de prendre possession des lieux. Rendez-vous l'année prochaine !
Le deuxième reproche qui pourrait être fait à cette édition, c'est le nombre d'auteurs annoncés (une centaine) au regard de ceux présents (une cinquantaine). Effet d'annonce, désistements ? C'est une première tentative, un défi courageux, et il faut laisser le temps à l'équipe organisatrice de prendre possession des lieux. Rendez-vous l'année prochaine !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire