Strange Days, l'an 2000 il y a 17 ans

mardi 18 décembre 2012


L'un des sujets du film m'a donné envie de visionner Le Voyeur (Peeping Tom, 1960) de Michael Powell. 

Une dramaturgie dont on croit voir les ficelles, une ambiance années 90 entre thriller, polar et anticipation, un érotisme dans la lignée de Basic Instinct et consorts : Strange Days est tout à fait le genre de film grand public bien tourné qui possède un plus, malgré une fin plutôt ratée (1). Ce plus peut se décliner sur plusieurs tableaux : réalisation (les scènes d'action font regretter de ne pas être au cinéma), le jeu d'acteur, l'anticipation (vision du futur avec les émeutes de Los Angeles dans le rétro viseur) et le voyeurisme. La Bande Originale du film, composée de reprises de chansons connues, ne gâche pas l'affaire. Une mise en bouche bouillante et colorée avant de passer à eXistenZ de David Cronenberg puis Blade Runner de Ridley Scott dont nous ne serons pas sans reparler.


Emeric Cloche.
Strange Days (Kathryn Bigelow, 1995) 139 min.

(1) ATTENTION ne pas lire avant d'avoir vu le film : Il aurait fallu planter un peu mieux le personnage du préfet pour que l'on y croit.

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