Il y a quelque chose de décalé dans L'Esprit de Cain, le 21ème film de Brian de Palma. Les effets - rêves et moments absurdes avant que l'on comprenne le pourquoi du comment - semblent passer par delà la vraisemblance. Pour ma part je pensais au théâtre, à Shakespeare... Le film dégage une atmosphère étrange, presque onirique ; tantôt burlesque, tantôt flippante.
Si le jeu des acteurs agit pleinement dans ce décalage (John Lithgow déjà présent dans Obsession et Blow Out est bien excessif), les décors ne sont pas en reste : la maison de la famille qui devrait être un genre de havre de paix est flippante, le magasin de réveils à quelque chose d'Alice au pays des merveilles, la forêt qui jouxte le parc pour enfant est fantasmatique... Le film qui peut laisser perplexe vaut le coup pour cela et pour quelques scènes où le mot climax prend tout son sens. Rebondissement du scénario, gros effets, travelling, gros plan et angle de caméra étranges sont au rendez-vous.
La musique du film est composée par Pino Donaggio, qui avait déjà collaboré avec Brian De Palma pour Carrie (1976), Home Movies (1980), Pulsions (1980), Blow Out (1981) et Body Double (1984).
L'esprit de Cain (Rising Cain, Brian de Palma, 1992).
Si le jeu des acteurs agit pleinement dans ce décalage (John Lithgow déjà présent dans Obsession et Blow Out est bien excessif), les décors ne sont pas en reste : la maison de la famille qui devrait être un genre de havre de paix est flippante, le magasin de réveils à quelque chose d'Alice au pays des merveilles, la forêt qui jouxte le parc pour enfant est fantasmatique... Le film qui peut laisser perplexe vaut le coup pour cela et pour quelques scènes où le mot climax prend tout son sens. Rebondissement du scénario, gros effets, travelling, gros plan et angle de caméra étranges sont au rendez-vous.
La musique du film est composée par Pino Donaggio, qui avait déjà collaboré avec Brian De Palma pour Carrie (1976), Home Movies (1980), Pulsions (1980), Blow Out (1981) et Body Double (1984).
L'esprit de Cain (Rising Cain, Brian de Palma, 1992).
Emeric Cloche.
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