Peur sur la ville (Henri Verneuil, 1975)

mardi 1 septembre 2015


Belmondo joue Belmondo et Ennio Morricone fait du Ennio Morricone. Tout va bien chez Henri Verneuil sauf que le début du film, très mal joué, fait peur et pas dans le bon sens...

Heureusement la scène suivante, celle du bar chez Cacahouètes, sauve ce début et Peur sur la ville annonce la couleur d'un polar teinté d'une légère touche de comédie. S'en suivent deux heures de scènes inégales mais à voir (sur grand écran de préférence, merci au Cinématographe de Nantes). Outre le côté document des années 70 (habit, ville de Paris, pensées de l'époque, intérieur des appartements, vieilles voitures etc) le film possède quelques dialogues réjouissants. Les scènes de poursuites - même celles où Belmondo fait le fanfaron - sont particulièrement molles (ce qui n'est pas dérangeant, c'est un style, un style plutôt surprenant) et personne ne semble savoir tirer avec son arme. Le méchant fait penser à un méchant de James Bond. Les scènes où la presse, la police et la gendarmerie entrent en scène montrent que les temps n'ont pas changé sur le fond (par contre on ne filme plus cela de la même façon maintenant).

Du point de vue époque Peur sur la ville peut se rapprocher d'Un flic sur le toit (Bo Widerberg, 1976).
Emeric Cloche.

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