Pour la venue du premier auteur du mois d'avril, tout le monde attendait avec un chapeau sur la tête. Béret, casquette et canotier ont fait concurrence à l'immuable chapeau du Wyoming...
Cette première soirée américaine (débutée à la librairie Vent d'Ouest) avec Craig Johnson, sa femme Judy et Marie-Anne Lacoma représentant les éditions Gallmeister, a tenu toutes ses promesses. Il faut avoir rencontré l'auteur pour mesurer combien la sympathie qu'il suscite n'est pas volée. Quand il lit en VO le début de son dernier roman L'indien blanc, quand il raconte la fois où il s'est fait arrêter par un flic sur une route déserte, et celle où un papi qui ramonait la cheminée depuis son toit a fini traîné sur la route accroché à une corde derrière la voiture de sa femme... son naturel captive ses auditeurs ; on peut parler de bête de scène. Craig Johnson pourrait être un personnage de ses romans.
Cérémonie officielle pour accéder à la salle du restaurant où le menu sera servi : pavé de morue sur purée, coulis de piquillos et chorizo ; vin rouge et tarte tatin avec sa boule de glace. Craig mangera souvent froid, occupé à parler.
Chacun discute librement avec l'auteur et pose ses questions. La traduction est assurée par Marie-Anne Lacoma, Craig Johnson connaissait deux mots en français : "vin" et "rouge".
Le lendemain, bon pied bon oeil, nous récupérons Pascal Dessaint à l'aéroport de Nantes et déjà, pour une prochaine fois, nous nous promettons de ne pas oublier la balade le long du lac de Grand-Lieu, incontournable pour sa faune et sa flore. Pour cette fois, la promenade touristique se fera dans les rues de Nantes, vers la butte Sainte-Anne où les noms des rues sont revisitées par Pascal Dessaint, dont nous découvrons l'autre spécialité : il s'arrête devant chaque arbre et chaque plante pour faire un commentaire. Note pour plus tard : lire son roman Cruelles natures.
À la librairie l'Etoile Polar c'est le moment de la signature de son dernier roman, Le bal des frelons. Au Montesquieu nous retrouvons Jeanne Guyon (photo ci-dessous) des éditions Rivages, venue accompagner "son" auteur. Dans nos assiettes du poulet au miel fourré au foie gras, un magnifique chou nappé de chocolat en dessert et le tout arrosé de vin rouge en abondance. Pour finir, Pascal nous lit le premier chapitre de son roman Les derniers jours d'un homme et nous mettrons longtemps à aller nous coucher.
4 commentaires:
Merci pour les photos et le résumé.
Pourquoi gwen, sur la derniere photo, nous montrer sa calvitie ?
Parce que j'aime bien écouter une lecture la tête baissée. Une soumission à la littérature en quelque sorte !
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gwenaël
Un grand plaisir à lire ces commentaires et voir les photos. Craig Johnson ressemble à ce qu'il laisse transparaitre de lui dans ses romans. Vivement que je lise L'indien blanc .
Merci
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